Portrait d’ancien, Adam Ferris
Ton nom et prénom :
Ferris Adam
Ton âge :
22 (1996)
Quel bac et en quelle année :
J’ai fait un Bac S spécialité Maths en 2014. J’ai aussi fait l’option Anglais Européen et puis j’ai également tenté le Latin mais seulement pour un bref moment.
Pourquoi j’ai choisis cette option? Je suis désolé mais même aujourd’hui, 5 ans après avoir fait le Bac S, j’ai pas une réponse concrète.
Je peux simplement dire que avant et pendant ma 2nde je ne savais pas où je voulais me diriger en post-Bac.
Donc, j’ai plutôt choisi les matières où j’étais le meilleur et qui ‘m’intéressaient au quotidien.
Ma conclusion, était que je n’étais vraiment pas terrible en dissertation, où le hors-sujet était mon point fort, j’aimais les statistiques et en général apprendre comment le monde fonctionnais, dans tous ses aspects, que ça soit Economique, Sociologiques, Physiques, Psychologique, etc .
Donc, à priori pas le Bac L ( Littéraire) , car hélas je n’avais pas encore l’appréciation pour l’art du texte, la littérature, dans ma tête c’était toujours ‘je lis un bouquin pour apprendre des faits réels’ donc j’étais focalisé sur la “non-fiction”, je ne voyais pas comment la littérature pouvait être une fenêtre, une observation, sur la société d’aujourd’hui. Le BAC Économique et Social (ES) me tenter, mais le volume de dissertation m’inquiétait un peu, et puis mon raisonnement est plutôt dans l’esprit de celui de la méthode scientifique, quoi que mes professeurs de SVT que j’avais à Clément Marot vous dirons peut-être le contraire…
Le lycée si c’était à refaire ? Trois réponses possible (le même mais en mieux) (la même chose) ( je ne pourrais pas faire pire/mieux )
Hummh une question intéressante, et difficile (là, je regarde par ma fenêtre un samedi après-midi en train de songer sur mon passé, sur mes actions et choix et mes regrets). J’essaie de penser à mes points forts aujourd’hui et comment ils ont évolué mais aussi de faiblesses
J’ai perdu beaucoup de mon temps, à essayer de comprendre comment mon cerveau fonctionnait, comment apprendre, étudier et raisonner d’une façon que correcteur d’un devoir apprécierai. Et la réponse est bien sur, les annales, la mentalité de comment on va appliquer un théorème ou propriété dans le prochain contrôle.
Et maintenant, je vais me contredire, je regrette d’avoir passé tellement de temps à penser ou à stresser à propos des examens, devoir, etc jusqu’au point où c’est la seule chose à laquelle on pense pendant deux ans, puis après aussi à l’université.
Comme j’ai dit au dessus, les faits et mécanismes qui dirigent notre société, économie et planète, était ce qui m’intéressais, je voulais lire tous les bouquins qui existaient pour poursuivre cette passion, et je vous encourage de faire la même chose.
Comprendre ce qu’il se passe dans notre monde est fondamental, questionner les professeurs est aussi quelque-chose que j’aurais voulu faire plus. Ça me paraissait difficile quand j’étais a votre place, et vous le pensez peut-être aussi, mais c’est une question de planning, la plus part du temps. Les cahiers de textes et les agendas, j’en avait horreur quand j’avais votre âge, mais ce n’est que maintenant, beaucoup d’années trop tard, que j’en vois l’utilité.
Prendre du temps chaque semaine pour ses passes temps, ses lectures en-dehors du devoirs, etc, puis prévoir des temps consacrés à la révision, pour les examens (contrôles continus) et long terme (le Bac). J’avais deux modèle quand j’étais au lycée, deux de mes camarades de classes en fait. Une qui travaillait pour un concours en début d’année de notre année de Bac, mais qui lui demandait de connaître tout le programme des deux années. De ce fait, elle devait s’avancer sur le programme pendant que j’étais déjà assez perdu sur les cours qu’on apprenait avec l’aide des professeurs. (Je crois que c’était pour une prépa médecine mais avec l’armée ou quelque chose dans ces eaux là), puis un autre camarade de classe qui passait tout le temps possible à travailler pour l’excellence, lui aussi pour aller en médecine mais via la fac l’année après. Les deux avait en commun une discipline que j’essaie de reproduire même aujourd’hui.
Alors, un long moment de réflexion pour dire quoi? J’aurais voulu travailler plus dur pour travailler moins. Avoir la discipline d’être plus efficient dans mes études pour avoir plus de temps pour consacrer aux choses qui m’intéressent, il y a pleins de ressources gratuites en ligne aujourd’hui qui permettent d’apprendre à coder, d’apprendre des faits actualités, et puis tous les bouquins au monde peuvent certainement apaiser la curiosité, j’aurais voulu consacrer plus de temps a ces choses là.
Aussi, une dernière chose , pensez à quel moment dans vos études vous pourriez passer un semestre ou année à l’étranger, et saisissez le.
Quel est ton parcours dans les études supérieures ?, (n’hésites pas à détailler, à valoriser les changements de cap, les césures, les ré-orientations…)
Après mon Bac, j’ai attaqué une licence en Economie à la TSE, c’est à Toulouse et c’est composé en deux parties, un cycle préparatoire en deux ans pour la TSE, qui se termine par une selection des meilleurs meilleurs candidats de parcours, puis la deuxième étape, la dernière année de licence. Pendant ces trois années, j’ai couvert plusieurs matières, plusieurs branches d’études économiques, des maths, stats et probas, mais aussi des matières comme compta, gestion, démographie et droit. J’ai trouvé ça très intéressant mais au bout des trois ans j’avais envie de changer de pays, découvrir un autre monde et modèle d’éducation, etc.
Ce désir était probablement développer parce-que pendant l’été à la fin de ma deuxième année, j’ai fait un “summer school” à la London School of Economics, la matière était “Business Analysis and Valuation”.
Suite à l’obtention de ma licence, j’ai fait une Master en Finance Economique à l’Université d’Oxford.
Ton entrée dans le supérieur, quels souvenirs ?
Je me souviens commencer ma licence avec la rigueur et détermination que j’avais développé lors de mon dernier semestre de mon Bac. Je me souviens, également de la plus grande responsabilité que j’avais gagné avec mon propre appartement, etc. Et également c’était finalement accepter que je savais ce qui était meilleur pour moi, quelle classe auxquels je participer, quels je pouvais reviser tout seul à la bibliothèque, c’est quelque-chose avec lequel j’aurais voulu expérimenter plus tôt dans mes études.
Quels ont été les moments difficiles pendant tes études supérieures et les plus sympas ?
Les moments difficiles dans n’importe quels parcours compétitifs sont naturellement le stresse d’être à la hauteur de réussir et d’être sélectionné. Mais aussi pour moi, c’était une période où je ne savais toujours pas où je me dirigeais dans le futur, donc j’avais beaucoup d’angoisse à ce propos également. Cela dit, la licence m’a offert beaucoup d’opportunité et ce fut un moment très important pour moi.
Les meilleurs moments étaient la liberté de mon emploi du temps, l’indépendance, enfin, j’étais perçu comme un adulte. J’avais aussi plus de temps pour lire les bouquins que je voulais lire, et j’apprenais des outils et méthodes qui me semblais plus utile. Je commençais à voir que j’étais pas contraint au Sud-Ouest mais qu’il y avait en fait tout un autre monde que j’avais encore à découvrir, pas que le Sud-Ouest n’a pas son propre charme.
Tes expériences professionnelles, dans quel secteur ? Quelles missions ? Quelles compétences clés ?
Depuis mon master, et avec l’intention de poursuivre une carrière dans la recherche universitaire, j’ai entamé un job en tant qu’assistant de recherche à Oxford. J’ai choisis de faire ça en attendant de preparer ma proposition de recherche, un document nécessaire à l’application d’un doctorat.
De plus, ce temps m’offre plus d’outils, d’expérience et une opportunité de rencontrer des professeurs avec les mêmes intérêts que moi. Je suis vraiment content d’avoir saisi ce job. Les compétences clés ne sont pas seulement les outils qu’on apprends lors de sa scolarité mais aussi tout simplement de sa curiosité et ses connaissances générales qui s’ensuit, c’est pour cela je me répète à dire que lire et apprendre les choses en dehors des cours est important.
L’orientation après le bac ça veut dire quoi ? (avancer dans le flou ? avoir le droit à l’erreur ?, une belle ligne droite….)
Comme j’ai développé au dessus, mon post-bac à était plus tôt une progression dans l’inconnu et l’indecision, et mon orientation était conduite par la rationalité de ce qui continuerait de m’offrir des choix plus tard dans mon education.
Je sais pas si c’est nécessairement le bon plan de faire les choses comme j’ai fait, mais je dirais du moins avec l’education quasi-gratuite en France je n’hésiterai pas de tenter une licence. Mais si l’hésitation perdure peut-être tenter autre chose avent de suivre avec un Master, soit une année de mesure pour faire un job, ou pour tenter une école partenaire à l’étranger, etc .
Je vous souhaite bonne chance avec le Bac, et pour votre avenir. Et j’aimerais remercier mes professeurs de Clément Marot.
Adam